Gouvernement de la zone euro

De mauvais esprits pourraient penser qu’un gouvernement de la zone euro comblerait les désirs de nos amis allemands. On n’ose penser à la nationalité du futur ministre de l’économie et des finances...

MG83@

Et si on réglait le problème de la dette globalement dans la zone euro ?

Dépenser plus qu’on en a les moyens est basé sur de la dette, sur une stratégie de croissance et d’inflation. Avec le ralentissement économique, la disparition de l’inflation, la stratégie de la dette devient inévitablement suicidaire. Une monnaie unique complique la situation.

Rigueur et austérité sont les nouveaux slogans. Les compromis à 28 dans l’UE ou 19 pays dans la zone euro sont toujours des solutions inefficaces. L’absence de gouvernance européenne est lourde de conséquences. Sortie de la Grèce de la zone euro ou pas, le problème restera le même. La dette Grecque ne sera pas remboursée en l’état.

Construisons le futur sainement en acceptant certains faits et résolvons les situations des pays à risques dans leur ensemble au lieu de les négocier stérilement pays par pays. Une etude des compensations de dette pourrait être révélatrice.

Quant à l’Allemagne, elle a connu une période de grande inflation et difficultés économiques avant 1939, contracter par sa défaite une grosse dette de réparation en 1945, les alliés de l’époque ont « gracié » une partie de cette dette en 1954, afin que le pays se redéveloppe. On peut constater que cela a marché. Les Allemands devraient se le rappeler et avoir enfin une approche plus ouverte.

Claude O. (Paris - IdF)

13 juillet 2015

Quand l’Euro vous tient par la barbichette !

Définitivement, nous sommes arrivés à ce que vous avez appelé "Un euro sans europe"... C’est vrai que la Grèce reste dans la zone euro et par là-même ne quitte pas l’Europe. Un accord à l’arraché pour éviter le Grexit. Mais les "Institutions" (ex-Troïka) sont de plus en plus présentes. La Grèce est sous tutelle ! Un mot clé "passe-partout" est dans toutes les "bouches" : "la confiance".

L’accord pour être mis en oeuvre est sous conditions... La Grèce doit se "réformer", TVA, retraites, privatisations et remboursement de ses échéances, etc., grâce à l’argent que l’on va lui prêter, dans la plus stricte austérité !

Jean-Jacques M. (Sevran - IdF)

Comme le dit Jacques Attali dans son blog de l’Express, « Que fait le FMI dans cette galère grecque ? ». Il propose une solution simple, remettant en cause l’incapacité de l’Union européenne à agir, toujours sous pression du « terrorisme intellectuel des soit disant experts du FMI ». Je trouve qu’il rejoint par là ce que vous suggériez dans votre article : A la recherche d’une gouvernance mondiale d’avril dernier. Nous allons voir la suite dans les jours qui viennent !

Gabrielle N. (Lille - Nord)

4 juillet 2015

Le problème de la Grèce, c’est une histoire de banque ! Pourquoi ne pas réduire les intérêts à un taux moyen de 0,7% pour que les Grecs puissent s’engager à rembourser à long terme les fonds empruntés et à faire des réformes indispensables ? Sinon, la Grèce devra quitter la zone euro et l’UE. Mais cela voudra dire qu’à terme l’UE et la zone euro devront être repensées à 6 ou 7, avec une couronne de pays associés. Aujourd’hui, on a fait affaire avec une « Europe de banques » et pas de nations…

Jean-Pierre A. (La Teste - Gironde)