8 novembre 2015
Appel à idées : dette, chômage, emploi, consommation..., etc ?
Dès lors que l’on souhaite rembourser une dette et, pour cela, que l’on ponctionne de l’argent qui, jusqu’ici, circulait, il me semble évident que l’on réduit le volume de la consommation, affectant le plus les produits les plus couteux (donc affectant moins les produits à faible coût de main d’œuvre). La conséquence qui me semble inéluctable est alors une réduction de la production (affectant en priorité les produits à fort coûts de main d’œuvre).
La suite incontournable est une augmentation du chômage, affectant en priorité nos propres industries et, de manière moindre, les pays à faibles coûts main d’œuvre. La différence d’impact sur les pays en fonction de leur coûts de main d’œuvre se justifie par le fait que, tant qu’ils le peuvent financièrement et dans la mesure ou ils ne veulent pas affecter leur réserve financière, les consommateurs tentent de sauvegarder leur capacité d’achat en se reportant sur des produits moins chers or, en période de mondialisation.
Les coûts de l’appareil de production ne se différencient réellement plus que sur leurs coûts de main d’œuvre. Donc, toute tentative de contenir ou de réduire la dette se solde, particulièrement dans nos pays, par une augmentation du chômage.
Il n’est pourtant pas possible de laisser "filer" cette dette.
Mais je n’ai pas de solution miracle à proposer et cela me gêne car notre pays en aurait bien besoin. D’où ma suggestion de poser publiquement le problème économique, tel qu’il se pose réellement, et de conclure par un appel national à idées.
Guy P. (IdF)
| Commentaire CE21 :
Les idées ne manquent pas, mais nos "décideurs" n’en veulent pas !
Nous réfléchissons et travaillons sur l’emploi depuis des années. Votre commentaire est intéressant. C’est pourquoi nous avons proposé à plusieurs reprises au plus haut sommet de l’exécutif des solutions qui ne sont pas un coût pour l’Etat, mais bénéfiques en relançant l’activité, c’est-à-dire la consommation par un retour à l’emploi.
En conséquence, avec une baisse significative du chômage et un rebond de la croissance, le déficit d’abord serait réduit et dans un deuxième temps la dette pourrait être stabilisée. Ils prennent acte et montrent de l’intérêt pour votre proposition, mais cela s’arrête là. Dans le fond, ils ne veulent pas agir.
Pour vous rassurer, sachez que ce ne sont pas les idées qui manquent, mais nos politiques ont "peur" d’entreprendre. Ils n’ont pas le temps. Ils sont beaucoup trop préoccupés par leur devenir. La France est continuellement en période électorale...
Club Espace 21
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