Sans cesse les politiques, majorité ou opposition, le gouvernement et l’Exécutif nous assaillent avec les mêmes slogans, les mêmes phrases, les mêmes mises en garde et les mêmes recours. Parler de la « grandeur de la République », des « valeurs de la République » comme du « respect des droits de l’Homme et du citoyen », etc. est un langage courant. Rapportés et commentés par les journalistes et les magistrats donnant lieu à une confusion masquant la réelle interprétation.
La garantie des « valeurs de la République » : la Déclaration des droits de l’Homme et le Chef de l’État – montage : clubespace21.fr
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En fait, c’est d’une référence permanente à l’« État de droit » dont il s’agit. Celui dont la constitution française est garante. Le Chef de l’État, lui-même, a la responsabilité de s’y conformer dans la prise de décision. Le Conseil de sages doit en garantir le respect. Le gouvernement gouverne et le président de la République définit et conduit la politique en France et à l’étranger la politique
Le « non » au référendum de 2005 a été bafoué
Le « non » à la reconnaissance d’un futur « État de droit » européen lors du référendum de 2005, était censé mettre un terme à cette question. Trois ans plus tard, par voie parlementaire, la majorité en place imposait un retour à la case départ. Le tout était adopté et confirmé à l’échelle européenne par le traité de Lisbonne en 2008.
Par définition, la souveraineté d’un État implique l’exclusivité des compétences législatives, exécutives et judiciaires. Cette définition sous-entend un État indépendant, impliquant un contrôle exclusif de son territoire, c’est-à-dire de ses frontières physiques. L’Europe est un continent et l’Union européenne n’est pas un État !
Ce n’est pas une Commission de "non-élus", devenue exécutive au lieu d’être restée exécutante qui doit fixer l’avenir de l’Europe. Ne pas oublier qu’elle s’appuie sur 50000 fonctionnaires européens salariés indépendants des États et plus de 10000 lobbyistes influenceurs, clients ou bénéficiaires ,devant un parlement hétéroclite à majorité variable sans pouvoir de faire des propositions ! Non ce montage, loin de faire l’unanimité, n’est pas là pour s’approprier la souveraineté de 27 États-nation !
À nouveau, libre à quelques nuances près, la Commission de Bruxelles et les principaux acteurs politiques, en Allemagne et en France se sont laissés guidés vers la notion d’une « Europe fédérale ». Un vieil adage qui date de la fin de la deuxième guerre mondiale !
La primauté européenne restreint la capacité d’action et divise les 27 - montage CE21
Depuis une dizaine d’années, discrètement, mais avec conviction l’occasion était trop belle pour certains dirigeants européens dont ceux de la France et leurs complices d’évoquer le sujet. Toujours à l’insu de l’ensemble des citoyens moins préoccupés de l’avenir de l’Union européenne que du « leur ». La jurisprudence et la promulgation de lois européennes vont petit à petit créer son propre « État de droit » européen.
Ne faudrait-il pas commencer à réagir fermement devant l’absurdité ?
Pour instiller cette idée d’un « gouvernement unique européen », il suffisait de faire répéter sans cesse des slogans tous prêts : « C’est Bruxelles qui… ; la Commission a décidé… ; le parlement s’est prononcé en faveur de… ; la jurisprudence montre que… ; la Cour de justice européenne… ; quant à la BCE… ; il faut se mettre en conformité avec… ; etc. »
Avec ses évènements, le regard a changé. Les observateurs, les médias et les commentateurs ont fini par oser parler « franc » devant l’absurdité de décisions contradictoires et du recul permanent de la France devant la Commission de Bruxelles et sa présidente. L’opinion se réveille. Les points de vue sont partagés, mais même les partisans de l’Europe refusent cette annexion sans condition en absence de débat.
Ce n’est pas encore pour demain, mais les conséquences se font déjà sentir – montage : clubespace21.fr
L’influence de la situation mondiale sur l’Union européenne
La situation, suite à la crise financière de 2008, le Brexit, la crise sanitaire du Covid, était déjà confuse. Les conflits mondiaux, la guerre en Ukraine avec la Russie et également au Proche-Orient, avec Israël sur 7 fronts ont paralysé le développement et la croissance L’Union européenne devient la référence au plan économique, financière et à terme pour la défense, sans oublier l’immigration qui divise les 27. Tandis que l’Union élargie des « BRICS » prend le dessus, l’élection américaine peut-elle changer la donne ?
De ce fait, en se conformant au diktat européen, sous le regard de la BCE et du FMI, c’est la soumission législative pour répondre au mieux à toutes les exigences minoritaires dans l’UE. Tout égarement ou refus d’obtempérer est traité devant les Cours européenne de Justice et des Droits de l’Homme.
Totale confusion et manipulation
Le « droit de l’État », c’est-à-dire l’« autorité de l’état », conformément à l’« État de droit » souverain en France se réduit progressivement à son propre minimum. Le Chef de l’État n’aurait-t-il pas passé la main au seul Président de la République, libre de toute initiative politique régalienne, pour accepter de parler d’un « État de droit » souverain à l’européenne ?