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Le culte de l’élitisme

Une idéologie pour les classes dirigeantes

Pour parfaire leurs réseaux de compétences, toutes les directions privées, publiques ou politiques, n’hésitent pas à s’entourer de collections d’assistants, de conseillers, en tous genres, assimilés à des élites obéissantes, fidèles à la pensée unique, soumises au pouvoir qui les rémunère et qui les récompense.

Essai - Editions Saint Honoré

Ces détenteurs du pouvoir complètent la panoplie en faisant appel à des cabinets de conseil de réputation mondiale pour assurer leur crédibilité. Le choix des prétendus « meilleurs » éléments n’excluent pas les « passe-droits ». Par habitude ou par faiblesse, les caractéristiques des « choisis » sont les mêmes : origine, formation, diplômes, parcours professionnel ou politique et relationnel. Ils sont considérés comme faisant partie d’une « élite » supérieure, destinée à tenir à distance et à diriger leurs autres collaborateurs de rang inférieur.

Tous les artifices sont là pour conforter les nouveaux promus. En politique, l’appui de la COM’ est sans limite avec la complicité de nombreux médias. Cet élitisme prononcé, découle d’une idéologie qui prépare à l’accession aux « portes du pouvoir » de ces clones à la botte du décideur pour satisfaire ses propres ambitions.

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Loin de mettre en cause la qualité de nos élites, le souci est avant tout de dénoncer toutes ces nominations incongrues, destinées à satisfaire l’ambition des donneurs d’ordre, patrons et politiques, détenteurs du pouvoir. Pourquoi incongrues ? Parce qu’elles obéissent au culte de l’élitisme savamment entretenu par ces décideurs, considérés par beaucoup comme « au-dessus de tout soupçon ». Peut-être faut-il à nouveau rappeler que l’élitisme est une idéologie qui consiste à promouvoir les meilleures de ces élites, considérées comme supérieures aux autres individus dont ils ont l’entière responsabilité et qui par définition leur sont inférieurs.

C’est un moyen de régénérer les effectifs des différentes classes dirigeantes. Le suivi de ce « turn-over » permanent et sans prise de risque est confié à des cabinets de conseil reconnus pour éviter de créer la discorde dans les rangs des prétendants méritants. Le choix d’un nouveau clone justifie celui déjà fait par le « pouvoir » de toute nature. Les élites représentent un vivier surabondant qui permet de pallier, hors compétence, les manques identifiés tous azimuts.

Le besoin, la justification, l’annonce du choix…

Sachant que seule la partie visible de cet immense gâchis était accessible, on peut l’assimiler à la partie émergée d’un iceberg (1/8). La partie visible montre que l’élitisme est devenu sans scrupule le fossoyeur sélectif de nos talents. La fracture des élites est confirmée. Par intérêt, les détenteurs du pouvoir en sont les responsables. Ils contribuent par leur comportement à l’« échec de la réussite » de nombreuses élites à « part entière », correspondant à une perte de compétences non mesurée pour la France.

L’objet de cet essai, détaillé et argumenté, est de revisiter les faits et les raisons qui confirment la création de ces élites, souvent artificielles et non certifiées, au détriment de vraies élites multidisciplinaires, ignorées et laissées pour compte sur étagères. Cet immense gâchis de personnes de talent reflète les conséquences du culte de l’élitisme.

Jacques Martineau

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