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Voiture électrique : la poursuite d’un scandale

Une décision à l’européennne !

Depuis des années, les représentants écologistes ont pris le dessus dans les mentalités. Les politiques plient le genou. Il faut le plus vite possible se dispenser de ressources carbonées pour assurer la mobilité routière dans tous les transports. La Commission européenne finit par obtenir l’accord des 27 pour arrêter dès 2035, la fabrication et la vente de tous les véhicules émetteurs de CO2 (moteurs diesel, essence et hybrides). La voiture électrique prend le relais, en mettant au placard les déclarés pollueurs.

Les prémisses d’un scandale d’abord humanitaire...

La Commission européenne, le « monde occidental » et ses dirigeants, politiques et financiers avant-tout, font mine d’ignorer le travail indu de plus de douze heures par jour, effectué par des centaines de milliers d’enfants de 10 à 14 ans. Ils sont sacrifiés dans l’extraction minière de ces métaux rares, indispensables pour le développement des batteries. Contrairement aux lois fondamentales des droits de l’homme qui interdisent le travail des mineurs.

La Bolivie, le Chili, le Katanga comme la plupart des pays africains, la Chine, etc... se situent dans les premiers rang des pays qui les exploitent sans protection au péril de leur vie. La France qui suit, s’en enorgueillit de ce développent d’exception vers le "tout électrique". Qu’en pense la "jeune" Greta Thunberg ? Oser parler d’écologie avec la destruction des terres et l’immense consommation d’eau en période de réchauffement climatique ! Où va la COP 27 ? Le scandale humanitaire est déjà là...

On croit rêver aux ordres d’une technocratie politique !

C’est parti. L’intoxication à grande échelle se poursuit. Les annonces et les informations distillées dans les médias et dans les salons sont bâties pour convaincre. La mobilisation est générale. Tous les moyens publicitaires sont mis en œuvre. La presse écrite, journaux et magazines, les radios, les TV, les réseaux, regorgent de publicité active. Les salons automobiles et les journées commerciales se limitent à la présentation de la mobilité électrique.

Les kiosques regorgent d’articles très favorables à l’électrique

Si la qualité des modèles progresse, les prix aussi. Pour les premières voitures de la gamme, les prix montent au-delà des 35.000 €. Près de 10.000 € de différence avec les véhicules équivalents à moteurs thermiques. L’État s’en mêle en déployant des bonus écologiques dans tous les sens, désormais de 7.000 à 10.000 €, suivant les modèles et ce jusqu’à 45.000 € de prix de vente, dite plus faible au-dessus ! Dit autrement, le gouvernement s’affranchit de l’équivalent de la T.V.A. L’Union européenne est là pour appuyer et commanditer. La politico-technocratie à intérêts financiers variables règne en maître. Le climat et l’environnement sont les meilleurs prétextes.

En l’état actuel :Un défi colossal et des obstacles infranchissables

La batterie demeure le cœur du véhicule électrique. Pour satisfaire ce besoin, les constructeurs doivent se lancer dans une course folle d’acquisition de métaux et de terres rares, indispensables à leur fabrication, exploités en Afrique, en Amérique du Sud, en Australie, en Chine et… en Russie, et désormais en France. Des ressources mondiales jugées en rupture à court terme à l’échelle de la planète et difficiles à appréhender.

Le bilan global écologique du passage à l’électrique reste à faire

Des mines de Lithium seraient exploitables dans le Massif Central. Dans tous les cas de figures, pour sa production en particulier le Lithium, Sa fabrication est lourde en énergie électrique et en eau. Au total, le bilan carbone entre la naissance et la disparition de la batterie n’est pas satisfaisant. L’ensemble dans des conditions humaines de travail est digne de l’esclavage. Cet état de fait ne dérange personne : ni les écologistes, ni les politiques au plan national et international.

Tout cela pour quoi, au plan technique et de fabrication, l’industrie électrique est sensée se développer en Europe et surtout dans l’Union européenne. Avec la crise du gaz et par voie de conséquence le coût très élevé de l’électricité, le défi est colossal et l’obstacle infranchissable, sauf pour les politiques, engagés dans une impasse. Les véhicules électriques chinois à plus faible coût finiront par envahir le marché. Pour tenter de compenser la concurrence, les partenaires et investisseurs financiers occidentaux, se sentent soutenus par les États et l’Union européenne.

Une source unique d’énergie « acceptée » pour se déplacer !

Assez d’imaginer que tout sera réglé et que les autres fabrications pourront s’interrompre en 2035 est un scandale. C’est une tromperie. Avec aujourd’hui moins d’un million de véhicules sur le marché français en 2022 (soit 25 millions) comment imaginer seulement qu’on puisse atteindre en 2035, ce qui correspond à la moitié du parc des véhicules particuliers en France (près de 46 millions), qu’advient-il des véhicules de transport et des routiers (de plus de 6 millions). On dit que 100.000 bornes électriques seraient opérationnelles en 2022 pour un besoin 30 fois plus important pour 2035, sans évoquer le démantèlement des stations carburants actuelles ! Stellantis (Tavares) sort déjà aujourd’hui dans le Nord de la France des séries des véhicules de transport à l’Hydrogène.

Pourquoi perdurer dans un changement inimaginable ?

Trop de paramètres influent sur l’avenir et la mise en place de ce changement non justifié : pour ne citer que la suite de la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, la crise de l’énergie et de l’électricité, l’inflation, le coût de l’argent auprès des banques centrales, la faiblesse de la croissance, la récession économique potentielle, la dépendance en matières premières et composants électroniques, le réchauffement climatique, etc…

Les écologistes ne peuvent qu’être satisfaits, avec le retour au nucléaire prêché par Greta Thunberg ? L’inimaginable progrès va dans leur sens mais à quel coût au sens large du « mot ». La Commission européenne a imposé cette démarche approuvée par le Conseil. Comment arrêter ce scandale trompeur ? La réussite de l’échec !

Jacques Martineau

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