Une actualité à multi-facettes…
Je dois dire que l’actualité à multi-facettes n’est pas facile à digérer avec les attentats meurtriers en France, la COP21, les élections régionales, les flux de réfugiés et les conflits en Afrique, en Syrie et en Irak dans lesquels nous sommes engagés. Et du coup on oublie la dégradation de la situation économique et sociale. Le chômage continue à augmenter…
mathieu-d@
06 décembre 2015
Lettre ouverte à Don Quichotte !
Don Quichotte de la pire espèce, celle des empêcheurs de ronronner en rond, Jacques Martineau s’évertue à travers ses livres et son blog "Club Espace 21" à convaincre qu’il y a des solutions au chômage qui frappe notre pays. Je lui répondrais amicalement et naîvement qu’il ne me semble pas qu’il y ait un problème.
En effet il y a dans l’Union Européenne environ 23 millions de chômeurs dont 13,6 millions au total, en France, en Espagne et en Italie. Dans le même temps, on apprend que la migration est une des dix priorités politiques de la Commission Juncker dont le site définit celle-ci de la manière suivante :
Faire en sorte que l’Europe reste une destination attrayante pour les migrants en améliorant (avec l’aide de la Turquie !!!) l’efficacité de la politique d’accueil pour les candidats à venir.
Plus explicitement, Dimitris Avramopoulos, commissaire chargé de la migration, exposait que ces migrations seront source de croissance économique et d’enrichissement culturel et social. Au cours de la seule décennie 2010-2020 commente-t-il, il va falloir remplacer 15 millions de personnes en âge de travailler.
Alors, il y aurait donc là une opportunité de retrouver un travail pour la plus grande partie des chômeurs des trois pays précités (France, Espagne et Italie) ?
Pour concurrencer ces migrants, il faudrait donc que ces derniers "chômeurs" acceptent de travailler pour des rémunérations dérisoires :
Ce qui est le lot chez nos amis anglais et aussi celui des travailleurs migrants ou détachés en Allemagne.
Ce qui se passe déjà en Angleterre et ce qui se passera encore plus en Allemagne permettra à leurs économies, au prix de cette politique "asociale", de devenir de plus en plus compétitives.
Quant à la France, à l’Italie, et à l’Espagne, alors que le "Grand Turc" demande la suppression de visas pour ses ressortissants, elles n’auront plus qu’à s’en prendre à elles-mêmes d’avoir consenti à ce marché de dupes qu’est l’Union Européenne...
ARISTOTE@